« Jacopo CHEVALLARD « Des étoiles à la Toile » »

Si Bloom est une entreprise innovante, c’est avant tout parce qu’elle se nourrit des compétences des individus qui la composent. Parce que, sans eux, Bloom ne serait pas Bloom, nous avons décidé de vous les faire découvrir, dans leurs différences, leurs spécificités, leurs qualités et leurs parcours.

 

Jacopo Chevallard est un jeune trentenaire italien que rien ne destinait à l’étude des réseaux sociaux. En effet, depuis son plus jeune âge, c’est vers les étoiles que les yeux de Jacopo se portaient. Un rêve d’enfant qu’il s’est donné les moyens d’atteindre.
« J’ai commencé mes études en Physique en Italie, à Turin, ma ville. Puis, à Bologne, en Astrophysique. C’était mon rêve. Étudier les étoiles, les galaxies… ».


Diplômé en 2009 d’un Master en Astrophysique et Cosmologie, il ne s’imagine que chercheur. Mais l’Italie, comme le reste de l’Europe, traverse une crise économique et les budgets alloués à la Recherche maigrissent à vue d’oeil. Jacopo réalise que s’il veut garder la tête dans les étoiles, il devra aller voir ailleurs.

« J’ai trouvé un Doctorat à Paris, à l’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP). Je travaillais sur la compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies. Le sujet me passionnait ».

Trois ans de recherches plus tard, il est docteur en Astrophysique. Après avoir soutenu sa thèse « Modélisation et interprétation des distributions d’énergie spectrale des galaxies et leur incertitudess », Jacopo souhaite poursuivre sa voie. Et, comme tout chercheur, il prend son bâton de pèlerin afin de mener son post-doctorat.

JACOPO-CHEVALLARD-SENIOR-RESEARCH-SCIENTIST

De Paris à…Paris

Son chemin le mène d’abord à Sao Paulo, au Brésil, à l’Institut d’Astronomie, de Géophysique et des Sciences Atmosphériques (IAG) où il travaille quelques mois sur la composition chimique des galaxies. Puis, après un court retour à Paris, il s’installe à Amsterdam, à l’ESTEC, émanation de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), afin de travailler à la définition du premier programme majeur d’observations du télescope JWST, développé en partenariat avec la NASA et la CSA (Canadian Space Agency). Ce projet colossal l’occupera plus de trois ans.

En 2017, il revient à Paris avec pour objectif de trouver un poste de chercheur et d’enfin poser ses bagages.
« Je ne voulais plus bouger sans cesse, partir, accepter des contrats courts. J’avais envie de stabilité, de certitudes pour mon futur. Et c’est à Paris que je le voyais ».

Mais les concours administratifs et l’aspect politique de ces derniers ne lui conviennent pas. Lui qui avait quitté l’Italie pour échapper à ces aspects, retrouve, malheureusement, les mêmes écueils de l’autre côté des Alpes.

« Je me faisais l’illusion que la France ce n’était pas l’Italie, que la France c’était la méritocratie. Et, finalement, le fonctionnement était le même. J’ai donc commencé à réfléchir à pouvoir considérer des routes alternatives, si un poste dans la recherche n’arrivait pas ».

« J’ai commencé mes études en Physique en Italie, à Turin, ma ville. Puis, à Bologne, en Astrophysique. C’était mon rêve. Étudier les étoiles, les galaxies… ».

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». (Paul Éluard)

C’est à ce moment là que Jacopo reçoit un coup de fil qui va changer sa vie. Un recruteur lui propose une voie un peu différente. Curieux, il accepte et entre en contact avec Alexander Polonsky, co-fondateur de Bloom et Vice-Président à la R&D.

« Il m’a convaincu par son approche, sa réflexion, les grandes questions auxquelles il essayait, et essaye toujours, de répondre à travers Bloom et ses technologies. Alexander est un chercheur en neuroscience. Il est passé par le MIT et Stanford. Nous avons donc eu une discussion de chercheurs ».

L’alchimie se crée et Jacopo rejoint Bloom en 2019. Mais, pour lui, ce n’est pas une révolution. Son travail reste le même que lorsqu’il avait la tête dans les étoiles.

« Le parcours intellectuel et la méthodologie d’analyse, créative, scientifique que l’on développe est la même que dans la recherche universitaire. Un chercheur est quelqu’un qui apprend à se poser les bonnes questions. Que cela s’applique à l’étude du Cosmos ou des réseaux sociaux ».

Jacopo Chevallard s’épanouit désormais au sein des équipes de Bloom. Il participe au développement des outils, à la mise en place de la collecte et de la combinaison des données issues des différents réseaux sociaux, et mène des études de plus en plus variées.
Comme quoi, des étoiles à la toile, il n’y a qu’un pas.

 

Jérémie Kopaniak