Elle se fait généralement via des API mises à disposition des entités intéressées par ces données.
Ces « Application Programming Interfaces » sont des interfaces de dialogue automatique entre machines qui permettent une collecte de donnée automatisée dont les règles sont fixées, au préalable, par l’émetteur.
Elles peuvent être programmées pour fonctionner sur le mode de l’extraction d’informations par le demandeur (PULL) ou par l’émission par l’émetteur (PUSH) lorsqu’une nouvelle information est disponible ou à intervalle de temps régulier.
Chaque réseau social décide des informations qu’il transmet, de leur nature ou du degré de détail les qualifiant. Certaines API sont payantes, d’autres gratuites. Mais, dans tous les cas, l’émetteur, donc, le réseau social, reste maître des informations qu’il diffuse et peut changer sa politique à tout moment.
Dans tous les cas, les informations transmises sont des informations publiques, accessibles par tous, et répondant aux strictes règles de la protection des données privées et, notamment, de la RGPD.
Il existe d’autres moyens de collecte de données comme, notamment, le « scrapping », qui consiste à accéder à la donnée sans passer par l’API officielle du média social, en automatisant la récupération des données publiques présentes sur le médias mais non proposées dans l’API. Mais ces moyens sont strictement interdits par les réseaux sociaux car contraires à leur politiques d’utilisation.
Jérémie Kopniak