« 3 questions à … Daniel Lemin chez VINCI »

Daniel Lemin est responsable des réseaux sociaux de VINCI.

VINCI est un leader mondial des concessions, de la construction et de l’énergie. Le Groupe est présent dans près de 120 pays a pour ambition d’accélérer la transformation du cadre de vie, des infrastructures et de la mobilité pour répondre à l’urgence environnementale.

Nous avons posé 3 questions à Daniel

1/ Vous avez un grand nombre de communautés qu’elles soient internes ou externes, comment arrivez-vous à échanger et intéresser chacune d’elle ?

Nous sommes présents sur 4 réseaux sociaux avec des territoires d’expression bien précis. Nous avons analysé nos différentes communautés pour comprendre ce qui pourrait les intéresser et nous avons créé une ligne éditoriale spécifique pour chaque réseau social en fonction des communautés ciblées.

  • LinkedIn : la communauté est composée de collaborateurs, d’étudiants mais également de nombreux experts, qu’ils soient dans les métiers de la construction, de l’énergie ou de l’ingénierie.
  • Twitter : la communauté est composée d’experts, mais également de journalistes. On va être sur de l’actu, du décryptage, des tendances et de la prospective.
  • Facebook : la communauté étant fortement composée de collaborateurs sur le terrain, on joue alors sur la fierté autour des réalisations du Groupe en incarnant et donnant la parole à ceux qui œuvrent sur site.
  • Instagram : nous nous adressons à des communautés de passionnés : construction, énergie, développement durable, aviation…

En plus de travailler des angles spécifiques pour chaque réseau social, nous développons également différents rendez-vous et formats.

Ce travail éditorial, inspiré des médias ne s’arrête pas aux réseaux sociaux, puisque nous avons en projet une refonte complète de notre écosystème éditorial. L’objectif est de mutualiser les contenus mais également de créer de véritables passerelles entre les différents supports. Ainsi un contenu pourra se prolonger entre le print et le digital et nous permettra de créer un écosystème éditorial à la fois plus dense et plus proche des attentes de nos différentes parties prenantes.

 

Nous avons analysé nos différentes communautés pour comprendre ce qui pourrait les intéresser et nous avons créé une ligne éditoriale spécifique pour chaque réseau social en fonction des communautés ciblées.

2 / Avez-vous défini une stratégie d’influence ou ambassadoriale ?

Nous n’avons pas encore travaillé avec des influenceurs mais nous y songeons sérieusement. Le Groupe est composé de 3 200 entreprises à travers le monde. Nous avons donc de nombreuses expertises et des métiers qui peuvent être mis en avant pour expliquer et vulgariser les multiples projets menés par le Groupe. Nous réfléchissons à des dispositifs en ce sens pour faire découvrir nos contributions et notre valeur ajoutée à certains projets passionnants et d’ampleur. Pour vous donner un exemple, la construction de la gare RER Eole à la Défense, actuellement en cours, est un chantier incroyable auquel nous participons, et il y aurait pleins de sujets à développer sur ce projet.

Pour les ambassadeurs, nous avons de nombreux experts qu’il est nécessaire d’accompagner pour coordonner et donner de la cohérence au niveau Groupe.

3 / Quels usages du social listening ?

VINCI est un groupe à l’écoute de l’ensemble de ses parties prenantes et les réseaux sociaux sont très riche d’enseignements à cet effet. Ils nous permettent de détecter les signaux faibles, les risques potentiels et suivre l’opinion publique sur des sujets sensibles, mais aussi d’évaluer l’impact des actions que nous menons, notamment en matière de RSE.

Le social listening est pour nous à la fois un outil d’analyse qui nourrit nos réflexions et un outil de pilotage qui permet d’adapter nos actions.

 

Le social Listening nous permet nous permet de détecter les signaux faibles, les risques potentiels et suivre l’opinion publique sur des sujets sensibles, mais aussi d’évaluer l’impact des actions que nous menons, notamment en matière de RSE.