AURÉLIE DAVID « L’INTUITION D’APPRENDRE »

Si Bloom est une entreprise innovante, c’est avant tout parce qu’elle se nourrit des compétences des individus qui la composent. Parce que, sans eux, Bloom ne serait pas Bloom, nous avons décidé de vous les faire découvrir, dans leurs différences, leurs spécificités, leur qualités et leurs parcours.

Aurelie

 

Dès le début de son chemin, Aurélie David, Vice-Présidente et Directrice du Data Consulting chez Bloom, sait rectifier le tir quand il doit l’être.

Après une année de Philosophie à La Sorbonne, elle bifurque vers le Droit à la faculté de Nanterre où elle se passionne, avant tout, pour les affaires publiques et les matières sociales. Elle choisit donc les Sciences Politiques, d’abord à Nanterre, puis en DEA de Sociologie Politique à l’IEP de Paris. Deux salles, deux ambiances.

Aurélie sait tirer parti de ces deux “écoles“ en introduisant du réel dans le théorique. Elle mène une thèse de “terrain“ sur la Socialisation de la politique par l’image. Sujet à cheval sur la sociologie, la psycho-sociologie, les sciences de l’éducation qui ravit son directeur de thèse, Pierre Favre, politologue et professeur émérite des Universités.

“Éxotique“ pour Science-Po, ce sujet demande beaucoup de terrain et Aurélie doit financer ses études. Elle travaille donc, en parallèle, à la fois en tant que pigiste pour Libération et au sein des équipes de recherches du Centre de Recherche Politiques de Science-Po (CEVIPOF), notamment sur le dialogue national pour l’Europe.

 

« Chez bloom on fait de la compréhension pour permettre une prise de décision »

 

De la sociologie à la technologie

Au fil de ses pérégrinations, Aurélie rencontre Catherine Leibovitcz qui met en place le portail de contenus d’AOL qui s’implante en France. Aurélie met alors sa thèse de côté et rejoint l’aventure.
« C’était les débuts d’Internet. On a inventé un métier, avec des gens qui venaient de partout. C’était très excitant ». Après quelques riches années, l’aventure prend fin à l’orée du nouveau millénaire avec l’éclatement de la bulle Internet.
Aurélie rencontre alors Matthieu de Lesseux et Christine Santarelli, fondateurs de DUKE, agence digitale. Forte de son expérience, ils lui proposent de les rejoindre pour diriger le planning stratégique.
« Je plongeais dans l’inconnu, mais, encore une fois, j’ai suivi mon instinct. Nous étions les trublions du Digital, connus pour la créativité de nos propositions et le fait que nous comprenions parfaitement les grands changements qu’apportait le digital dans la société. On s’amusait beaucoup ».
Mais, lorsque Duke est racheté par Publicis et que les fondateurs s’en vont, Aurélie ne se voit pas continuer dans un grand groupe. « Je sais que je ne suis pas soluble dans de grandes organisations ».

Elle fait pourtant le choix de rejoindre Havas afin d’y traiter de sujets de fond. « Ce qui m’intéressait c’était ce que le digital pouvait apporter, à long terme, dans la transformation des entreprises et de leur stratégie ». Pendant trois ans, elle accompagne de nombreux clients et fait de belles rencontres. « Havas était une très belle agence, j’y ai rencontré des gens talentueux, ultra précis dans leurs savoir-faire et intelligents. Mais j’avais envie d’indépendance, celle qui impose d’assumer ses échecs comme ses réussites. J’avais soif de liberté de choix et de temps ».
Aurélie quitte Havas et monte Camino, son cabinet de conseil.

De l’envol à l’éclosion

Quelques mois plus tard, Aurélie déjeune avec Bruno Breton, rencontré du temps d’Havas.
« Bruno m’a raconté Bloom, avec une dimension R&D très puissante. Il m’a présenté Alexander (Polonski) et m’a proposé de les rejoindre. Je n’ai pas mis longtemps à accepter. J’ai compris les enjeux et réussis à me projeter dans l’aventure. Nous apportons au marché une vision et une technologie qui n’ont pas d’équivalent. ».

L’apport d’Aurélie est immédiat. Elle amène la brique sociologique et la connaissance des clients de par son expérience en agence. Elle prend sa place très naturellement dans cette petite équipe.

« Je fais du Data consulting. J’accompagne nos clients pour comprendre la conversation autour de leur secteur, de leur marque ou d’un segment qu’ils veulent conquérir. Le tout basé sur la data social et sur l’écoute des communautés. Je travaille également beaucoup avec nos équipes, pour se challenger, choisir les bonnes directions ».

En quête permanente d’amélioration et de sens, Aurélie contribue à l’évolution des produits de Bloom et à la meilleure prise en compte des besoins des clients.
« On a déjà un produit qui est très abouti mais il y a sans arrêt des améliorations à faire, de nouvelles idées ou de nouvelles demandes clients. Notre grande force c’est de comprendre les relations que les gens font entre les sujets. Et ce sont ces relations qui sont très importantes. Sans elles, on a une approche très descriptive, à plat. Nous, nous avons une approche compréhensive ».

Une particularité revendiquée par cette aventurière de l’Internet qui en a connu toutes les évolutions.
« On ne fait pas de la connaissance pour la connaissance ou de la mesure pour la mesure, on fait de la compréhension pour permettre une prise de décision ».

Tout au long de son parcours, Aurélie David a été motivée par sa soif d’apprendre, au quotidien. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, elle s’épanouie chez Bloom.

« J’apprends des personnes avec lesquelles je travaille mais aussi de mes clients. J’ai des clients incroyables et intelligents. On ne se sent pas que prestataires. On a une véritable relation.
C’est le sel, ce qui me fait bouger, ce qui me fait avancer ».

Jérémie Kopaniak